Hidden-Lies - True lies.L'histoire d'une vie.Cowbloghttp://hidden-lies.cowblog.frSat, 25 Feb 2012 22:34:11 +0100180Grandir ? Si peu.Sat, 25 Feb 2012 22:34:00 +0100Sat, 25 Feb 2012 22:34:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/grandir-si-peu-3170196.htmlMlle-Chupa
 Avant je mordais la vie à pleine dent, je me foutais de ce que l'on pouvait penser, je souriais sans me poser de question, je voulais tout faire... J'étais le genre de fille que rien n'atteignait.

Oui, J'étais.

Pourquoi ça a changé ? Je ne sais pas. Je ne saurais l'expliquer. Peut être à cause de deux ou trois incidents. De deux ou trois personnes. Toujours est il que je ne suis plus la même.

Peut être que c'est ça, grandir.

*Si seulement je pouvais retourner en arrière, si seulement..


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.Sat, 25 Feb 2012 22:28:00 +0100Sat, 25 Feb 2012 22:28:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/article-3170193.htmlMlle-Chupahttp://hidden-lies.cowblog.fr/images/citylights25011347.jpg
T
out le monde la croit forte, sociable, alors qu'elle est fragile et un peu perdue dans ses contradictions de jeune femme. Des gens qui la connaissent depuis des années ignorent tout de ses tourments, alors que lui a su lire en elle et a tout compris en quelques semaines.
 
J'aimerais que tu te réveilles un matin avec le sentiment d'être l'homme le plus con de la Terre. Que tu sortes de ton lit en furie et que tu sautes dans tes baskets, que tu cours jusque chez moi, que tu m'appelles, que tu me harcèles, que tu me dises que ça y est tu as eu le déclic, tu regrettes tout : de m'avoir fait autant de mal, d'être parti, d'avoir cessé d'y croire tandis que je m'accrochais à nos souvenirs comme une forcenée, d'avoir été le pire connard du monde. Je voudrais que tu t'excuses mille fois, que tu me dises de te frapper, de me venger, de te faire souffrir comme toi tu l'as fait. Je voudrais t'entendre dire que tu ne me mérites pas mais que tu as trop besoin de moi dans ta vie, et que tu es près à attendre que je te pardonne, même si ça prend des années. J'aimerais que tu te battes pour me récupérer, que tu te rendes compte que tu as commis l'erreur de ta vie et que tu ferais absolument tout pour te racheter. Et puis j'aimerais bien respirer sous l'eau aussi, manger gras sans grossir, me téléporter, parler aux animaux...


 
« La fin de l'espoir est le commencement de la mort. »
 


 - Mais bouges-toi ! Reprends toi en main ma vieille, et vite ! Arrête de voir la vie en noir, arrête de repousser les gens qui te veulent du bien. Tu sais ce que c'est ton problème ? Tu fuis le bonheur, tu ne veux même plus être heureuse. Regarde-toi un peu, tu n'es plus qu'un sac de larmes. Tu es en train de te détruire toute seule. Alors oui c'est vrai, tu es triste, mais tu sais quoi, moi je crois quetu es confortablement installée dans ton malheur finalement, et que tu as peur d'en sortir. Je pense que tu as peur du bonheur, tu redoutes de t'y sentir bien, et de le voir t'échapper à nouveau. Mais il faut te reprendre en mains, tu ne vis même pas, tu subis, c'est tout. Bouges toi un peu, tu es jeune, tu as toute la vie devant toi. Et tu vas encore t'en prendre des claques dans la gueule, les gens n'hésiteront pas à te faire des croche-pieds, à te mettre des bâtons dans les roues, oui, tu vas encore tomber, mais il faudra que tu te relèves, plus forte qu'avant. Regarde un enfant apprendre à marcher, tu vas comprendre ce que c'est que la vie. C'est tomber, lutter pour se relever, chuter de nouveau, apprendre de ses erreurs, avancer... Ce n'est pas en te repliant sur toi-même que tu vas sortir la tête de l'eau. Et ce n'est ni en fuyant le bonheur que tu vas retrouver le sourire  



 
 J'ai l'impression que ma vie est un mensonge. Chaque pas hors de mon lit, chaque sourire, chaque éclat de rire et chaque "ça va, merci" est un mensonge. Alors non, ça ne va pas, j'ai même perdu l'envie de vivre.



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Lolita Pille.Fri, 24 Feb 2012 01:13:00 +0100Fri, 24 Feb 2012 01:13:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/lolita-pille-3169857.htmlMlle-Chupa

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J´ai toujours aimé la souffrance. Je me complaisais à exacerber mes déceptions, mes réflexions amères la communication boiteuse avec mes parents, l´incompréhension des autres enfants dans l´ensemble cruels et limités et avec qui je ne pouvais donc prétendre à aucune...connivence, mise à l´écart qui se prolongea jusqu´à la fin de l´adolescence quand je compris qu´il valait mieux paraître en savoir moins que les autres, et à tout prendre, avoir l´air bête... c´est à peu près à ce moment-là que je commençai à pressentir que la vie était absurde, ce qui me fut confirmé par de nombreuses lectures, que je touchai du doigt le mal-être, que la question « à quoi bon ? » revint de plus en plus souvent et me parut intolérable, les diverses corruptions de l´être humain en qui je voulais croire, le trou noir de l´avenir qui amènerait inéluctablement à la mort, et le véritable trou noir, et d´autres réflexions du même ordre contre lesquelles je ne cherchais même pas à me débattre. ...
 
 
 
 

Lolita Pille. Hell

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English babe*Fri, 24 Feb 2012 01:10:00 +0100Fri, 24 Feb 2012 01:10:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/english-babe-3169856.htmlMlle-Chupa
http://hidden-lies.cowblog.fr/images/DSCF0392.jpg
 I wanna see you baby, 

                                                                                                                          stayin' by my side. 

I'm going down on my, 

on my knees for you

For your love i'd do it, 

for your sake, believe I do. 

 

 

I've not the faintest idea, 

why aren't you talkin' to me? 

I'm trying to be the perfect man, 

you always want me to be. 

 

 

I'm accustomed to you, 

you're a part of my life. 

Everything I told you honey, 

I've nothing to hide. 

 

 

You're my little angel, 

you're my little star. 

I'm still waitin' every hour, 

you're so close to my heart. 

 

 

All my life I've been waitin', 

for one monent in time. 

We're together I adore your eyes, 

I so adore your sweet smile

 

 

I don't give a damn about what somebody told you. 

I'll ever be your man 'cause baby I love you. 

If the worse comes to the worst, 

I'm gonna hold you. 

I feel you're far from believin' it. 

 

 

We walk through a world where nobody has been before. 

Turn back the hands of time open every door. 

I swear I wouldn't let you down and sure I love you more, 

to retrieve your affinity. 

 

 

You look into my eyes, 

You put me out of my misery. 

I have never told lies, 

I hope that you come back to me. 

 

 

I want to spend my time of lovin' you forever 

No matter what happens, 

we must stick together. 

Come on trust in my words, 

give me your heart back again. 

 

 

Kiss my lips, touch my hand, 

give me a second chance. 

My heart is pumpin', 

have a feeling that I've never felt, 

If i'm allowed to be with you, 

the luck is coming to my world. 

 

 

So far as I remember, 

you was perfectly happy to find someone like me, 

in a world full of traffic. 

I fulfill your dreams, 

its not only a taffy... 

You're the only one for me. 

 

 

We walk through the world where nobody has been before. 

Turn back the hands of time open every door. 

I swear I wouldn't let you down and sure I love you more, 

to retrieve your affinity. 

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Il y a des erreurs qui laissent au sourire des cicatrices imparfaites.Fri, 24 Feb 2012 00:51:00 +0100Fri, 24 Feb 2012 00:51:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/il-y-a-des-erreurs-qui-laissent-au-sourire-des-cicatrices-imparfaites-3169850.htmlMlle-Chupa
http://hidden-lies.cowblog.fr/images/DSCF0897.jpg
" Trouve un homme qui dit de toi que tu es belle; qui te rappelle quand tu lui raccroches au nez ; qui restera éveillé juste pour te regarder dormir. Attends l'homme qui t'embrassera le front; qui aura envie de te montrer au monde entier alors que tu es en pyjama; qui te tient la main devant ses amis. Attends celui qui te rappelle constamment à quel point il tient à toi et à quel point il est chanceux d'être avec toi. Attends celui qui se tourne vers ses amis et dit: ` c'est Elle `."

"J'ai compris ( . . . ) qu'il y a des priorités dans la vie. Que les gens que tu rencontres, ne sont pas forcément tes amis. J'ai compris, que dans la vie on a pas toujours se qu'on veux. J'ai compris, qu'on est rien sur terre, en une seconde tout peut s'écroulé, rien n'est jamais acquis. J'ai compris, qu'il ne fallait pas être prétentieux ni incapable. Mais se préserver de ce qui est blamâble. Que certains sujets importants font réfléchir. Jusqu'à atteindre l'endroit sensible qui parfois nous déchire. Responsable je le suis et des choses j'en prends conscience. Par cette cause je sais très bien à qui j'accorde ma confiance. J'ai compris, que faire du mal aux gens n'était pas bien. Que les regrets ne sont plus utiles quand la mort te parvient. Que chaque seconde nous est enlevée de notre crédit de vie. J'ai compris que sans patience, courage & volonté, on arrive à rien. Qu'il faut pas se fier à l'apparence ni à la grandeur. Car j'ai compris, que l'important c'est ce qu'il y a dans le cœur ."

" Pleurer, c'est risquer de paraître fragile. Aller vers quelqu'un c'est risquer de s'engager. Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond. Présenter ses idées ou ses rêves aux autres, c'est risquer de les perdre. Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour. Vivre, c'est risquer de mourir. Espérer, c'est risquer de désespérer. Essayer, c'est risquer d'échouer. Mais, il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie c'est de ne rien risquer du tout. Seuls ceux qui risquent de vivre sont libres, les autres sont des enchaînés ."

"Quand une fille est calme, des millions de choses occupent ses pensées. Quand une fille ne se dispute pas, elle pense profondément. Quand une fille te regarde avec les yeux pleins de questions, elle se demande combien de temps tu resteras près d'elle. Quand une fille répond « ça va » après quelques secondes, elle ne va pas bien du tout. Quand une fille te regarde fixement, elle se demande pourquoi tu es en train de lui mentir. Quand une fille se met sur ton torse, elle espère être tienne pour toujours. Quand une fille veut te voir tous les jours, elle veut être chouchoutée. Quand une fille dit « Je t'aime » elle veut vraiment dire ça. Quand une fille dis « Tu me manques » personne au monde ne peut lui manquer plus que ça ."

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[...]Fri, 24 Feb 2012 00:33:00 +0100Fri, 24 Feb 2012 00:33:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/article-3169847.htmlMlle-Chupahttp://hidden-lies.cowblog.fr/images/n1118866950302388591264.jpg
 
  

Toute relation est porteuse d’un risque de perte d’amour et d’un 
danger d’attaque de l’estime de soi, dans la mesure où elle mobilise
 
 
la question de la différence (représentée par la différence des places, des points de vue, des besoins, des désirs …). C’est à
 
travers des conflits (externes et internes)qui génèrent des émotions que l’enfant poursuit la construction de son estime de lui-même.
 
Les émotions naissent dans le corps (Damasio). Elles peuvent se mentaliser et se traduire alors par des sentiments exprimés
 
verbalement ou sous forme de comportements .Les émotions peuvent aussi se traduire directement par des comportements sans passer par
 
une mentalisation. Les comportements sont donc en relation avec des processus conscients et volontaires mais aussi avec des processus involontaires et inconscients (ce terme renvoie à l’inconscient Freudien et au refoulement qui le constitue mais aussi à des émotions qui n’ont jamais été mentalisées). 
 
- Un attachement sécure ne protège pas de la confrontation à une angoisse d’abandon y compris par le parent (ce que l’on peut
 
traduire comme une perte de son estime), mais permet de disposer d’outils de réappropriation de l’estime de l’autre sans perte de
 
l’estime de soi. Ce danger de confrontation n’est pas dans des conditions d’attachement sécure au premier plan mais peut apparaître
 
du fait des circonstances. Après un temps de réaction plus ou moins long, laissant dans l’intervalle le champ libre à l’expression des
 
émotions éprouvées, y compris sous forme de troubles du comportement, l’enfant(adolescent) peut trouver dans ses expériences
 
antérieures un sentiment de sécurité suffisant pour faire face seul, solliciter de l’aide ou accepter celle qui lui est proposée.
 
- Dans l’attachement insécure, face à l’imprévisibilité du parent, l’enfant est lui-même en difficulté pour prévoir et anticiper.
 
L’angoisse de séparation et les troubles du comportement qui l’accompagnent peuvent être décodés comme une tentative de maintenir
 
avec ce parent un lien perçu comme essentiel à la construction et au soutien de l’estime de soi. Lors de confrontations ultérieures à
 
une situation d’insécurité, les émotions génératrices d’angoisse d’abandon et d’attaque de l’estime de soi seront facilement activées
et se traduiront entre autres par des troubles du comportement. L’enfant (adolescent) pourra accepter ou solliciter de l’aide mais
 
le fera souvent de façon maladroite ou déconcertante.   Dans l’attachement évitant les bases de l’estime de soi sont
 
gravement perturbées par la difficulté ou l’impossibilité à accéder à l’estime de l’autre. Les relations ultérieures sont
 
marquées à priori non seulement par la méfiance et la crainte d’être dominé mais par le désir de s’imposer à l’autre comme s’il
 
s’agissait de la seule façon de s’assurer de sa valeur, de sa place et au-delà, de son existence même. L’enfant (puis
 
l’adolescent et l’adulte) aura tendance à décrypter toute relation comme un rapport de force porteur d’un danger de disparition, et
 
s’organisera pour y faire face, tentant de prendre le pouvoir dés que l’occasion se présente ou et en s’effaçant pour éviter la
 
confrontation d’où la fréquence et la gravité des troubles du comportement.
 
Une proposition d’aide sera perçue comme un danger de prise de pouvoir et l’attention portée par un tiers sera suspectée de dissimuler d’autres objectifs que ceux énoncés. L’enfant (adolescent) pensant qu’il ne peut compter que sur lui-même refusera toute aide ou tentera de s’en libérer au plus vite. Le trouble du comportement pourra témoigner de la tentative d’éviter
 
le danger (inhibition, fugue…), d’affirmer son pouvoir sur un plus faible (racket, viol…), de résister à ce qui est perçu comme une
 
agression (un interdit de faire étant reçu comme un interdit d’exister, un regard comme une provocation).
 
L’enfant(adolescent) peut aussi s’attaquer lui-même faute d’une estime adéquate (conduites à risque, tentative de suicide…) ou comme
 
s’il témoignait ainsi d’une tentative de s’assurer d’un pouvoir (anorexie mentale…) Le comportement résiste là d’autant plus à un
 
abord rationnel qu’il ne résulte pas d’une mentalisation. Le temps de l’adolescence est particulièrement propice à une
 
réactivation des émotions qui n’ont pu trouver une expression adéquate au cours du développement. Il n’est donc pas surprenant que
 
les troubles du comportement puissent s’y exprimer avec une fréquence certaine quel que soit par ailleurs le type d’attachement.
 
Ces troubles semblent pouvoir se résoudre d’autant mieux que l’adolescent peut mobiliser un sentiment de sécurité et s’assurer de
 
sa propre estime dans l’estime de l’autre c'est-à-dire qu’il est porteur d’un attachement sécure. En l’absence d’un sentiment de
 
sécurité de base suffisant, c’est à la construction de ce sentiment dans les relations du présent que l’on devra s’atteler. Ce travail
 
de soin est particulièrement difficile du fait d’une référence comme automatisée aux expériences relationnelles antérieures qui entraîne
 
une résistance à toute relation d’aide. 
 
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Une douleur est une sensation désagréable ressentie par un organisme dont le système nerveux détecte un stimulus nociceptif.Fri, 24 Feb 2012 00:20:00 +0100Fri, 24 Feb 2012 00:20:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/une-douleur-est-une-sensation-desagreable-ressentie-par-un-organisme-dont-le-systeme-nerveux-detecte-un-stimulus-nociceptif-3169846.htmlMlle-Chupahttp://hidden-lies.cowblog.fr/images/WP005753.jpg 

"Une douleur est une 
sensation désagréable ressentie par un organisme dont le système nerveux détecte un stimulus nociceptif. Elle peut être provoquée par un traumatisme, mais aussi par un mauvais fonctionnement du système nerveux responsable de sa transmission. Habituellement, elle correspond à un signal d'alarme de l'organisme pour signifier une remise en cause de son intégrité physique. Un individu pourrait ressentir une sensation extrêmement désagréable, voire insupportable, qui peut provoquer un mouvement de retrait  ou un changement de position du corps.

D’après l’IASP (International Association for the Study of Pain), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d'une telle lésion. »"

 La prise en charge de la douleur peut s’expliquer par le fait que « (…) la pratique quotidienne d’actes douloureux oblige le soignant à mettre en œuvre un certain nombre de mécanismes de défense visant à le protéger, à le prémunir contre l’enlisement et la contamination par la souffrance de l’autre… » Un aspect intéressant de l’écho que peut produire la douleur de l’enfant est noté chez le soignant : le déni. « Reconnaître, admettre la réalité de la douleur de l’enfant est un exercice difficile pour beaucoup d’équipes accueillant des enfants. D’autant que la non reconnaissance de la douleur est plus facile chez l’enfant car ses moyens d’expression sont plus limités. » (…) « Ce déni est souvent le reflet d’un malaise chez les soignants, d’une incompréhension de l’attitude de l’enfant, d’un dysfonctionnement au sein d’un service. » . Dans les services, il est dit que : « Ce n’est pas de la douleur, c’est de la peur ou de l’anxiété… », ou bien : « C’est de la douleur mais il oubliera… », ou bien encore : « C’est dans la tête, c’est psychologique… ». Le déni de la réalité est un 
mécanisme de défense des soignants qui nient totalement une part plus ou moins importante de la réalité externe. « Le déni est un mécanisme psychologique où la personne réagit comme si sa pensée était toute puissante et qu’il suffisait de refuser la pensée d’une chose pour que cette chose n’existe pas. Mécanisme pathologique quand il est prévalent et rigide mais qui se retrouve sous une forme atténué chez tout un chacun sous la forme : « il ne faut pas penser au malheur, à la mort, etc. » ; héritage de la pensée magique chez les jeunes enfants. Dans la relation de soin, ce déni se manifeste rarement de façon ouverte mais plutôt de manière inconsciente qui peut se traduire par la persistance d’attitudes nocives (le déni favorise les conduites à risque)… ». Il existe une autre notion qui peut rentrer en ligne de compte dans ce déni des soignants face à la douleur de l’enfant : le concept d’amnésie infantile qui fait partie du développement psychologique de l’enfant. Il est vrai « que nous avons tous été des enfants ». Mais cette période de notre vie que nous avons tous en commun est recouverte « d’un voile d’étrangeté », peu, voir aucun souvenir de cette époque nous revient consciemment à la mémoire. « Qu’il est donc difficile de comprendre ce que veut, ce que cherche, ce que demande un enfant ! » : cela explique cette facilité des soignants à ne pas prendre en compte la douleur de l’enfant qu’il soigne, ne se souvenant pas eux-mêmes de ce qu’ils ont ressenti et vécu à cette période de leur vie. Un autre concept intéressant concernant le vécu de la douleur par les soignants est le transfert. Les soignants adultes résistent mieux à la douleur en général, et donc transfèrent leurs ressentis et leurs émotions sur la personne qu’ils soignent. Ils pensent que l’enfant supporte la douleur de la même façon qu’ils le feraient.

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C'est possible, maisFri, 24 Feb 2012 00:13:00 +0100Fri, 24 Feb 2012 00:13:00 +0100http://hidden-lies.cowblog.fr/c-est-possible-mais-3169845.htmlMlle-Chupa
http://hidden-lies.cowblog.fr/images/Sanstitre1.jpg

"L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier.

En tant que concept général, l'amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne. Toutefois, même cette conception spécifique de l'amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant du désir passionné et de l'amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l'amour familial ou de l'amour platonique et à la dévotion spirituelle de l'amour religieux. L'amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l'un des thèmes les plus courants dans l'art.

Le verbe français aimer peut renvoyer à une grande variété de sentiments, d'états et de comportements, allant d'un plaisir général lié à un objet ou à une activité (« j'aime le chocolat », « j'aime danser ») à une attirance profonde ou intense pour une ou plusieurs personnes (« j'aime mon mari », « j'aime mes enfants »). Cette diversité d'emplois et de significations du mot le rend difficile à définir de façon unie et universelle, même en le comparant à d'autres états émotionnels."

 

*Wikipédia.
 Si nous persistons à vouloir être amoureux, nous devrons accepter d’être :

phagocyté
L’amour est souvent défini comme une fusion, une osmose, une symbiose… Plus question, donc, de rester indépendant. En amour, deux êtres n’en forment plus qu’un, au prix d’une certaine liberté, mais en s’enrichissant de la possibilité de se comprendre sans se parler.

obsédé
L’image de la personne aimée nous envahit, on ne pense qu’à elle et on ne vit que pour elle. L’amour est décrit comme une attirance physique, mentale et spirituelle : il implique que nous ne puissions nous passer de l’autre, que nous ressentions un intense bonheur en sa présence, un manque lorsqu’il s’éloigne, un déchirement lorsqu’il nous quitte. À proscrire aussi à tous ceux qui tiennent par-dessus tout à leur tranquillité…

sacrifié
L’amoureux s’oublie, vit à travers l’autre, l’aime plus que lui-même, se sacrifie, se dépasse, pour lui permettre d’atteindre le bonheur. L’amour, c’est ne rien attendre de l’autre et tout lui donner.

• rassuré
L’un des thèmes dominants de l’amour est celui de l’amour-amitié ou amour-compagnonnage. C’est celui de la sécurité affective, s’opposant aux affres de la passion. Confiance mutuelle, respect, compréhension, entraide, soutien réciproque, partage, fidélité, intimité, amitié, complicité, affection, attachement, tendresse, sont ici les mots-clés. Lorsqu’ils déclarent que l’amour, c’est pour la vie, ces étudiants interrogés s’illusionnent peut-être, mais ils conjurent la perception anxieuse qu’ils peuvent avoir de l’instabilité croissante des relations de couple.

• déchiré
Nombre de réponses exacerbent l’idée du déchirement entre joie et souffrance, bonheur et malheur : elles évoquent le sentiment le plus délicieux mais aussi le plus cruel, qui peut faire du bien mais qui finit toujours par faite du mal, qui rend extrêmement heureux et fait horriblement souffrir. Eros apparaît comme un dieu dont les faveurs sont chèrement acquises, sans du reste que dans aucune de ces réponses ne transparaisse le pourquoi de sa vengeance. Force capable de tout, d’unir comme de détruire, l’amour est de toute manière imprévisible, irrationnel, incontrôlable et inexplicable. Il broie souvent les malheureux qui s’adonnent à son influence, inconscients qui avaient oublié que la passion peut parfois être destructrice, tuant ainsi l’amour.

• idéalisé
L’être qui aime ne voit pas les défauts de l’autre, ou refuse de les voir : tout ce qui émanera de cette personne nous paraîtra mieux que chez toute autre. Mais l’amoureux, égoïste dans le sens où l’on aime uniquement pour être aimé, est aussi égoïste en n’idéalisant son partenaire que pour se rapprocher de ce qu’il aurait toujours voulu devenir. Pour certaines personnes, aimer, c’est accepter de percevoir les défauts de l’autre, mais ne pas vouloir le changer, ni le modeler à son image. Pour d’autres, ce sont les défauts même de la personne qui seront aimés : c’est aimer tout en elle, chez qui tous les défauts se transforment en qualités.

• transmuté
L’amour est souvent perçu comme le but de l’existence, donnant un sens, une orientation à la vie, transformant l’individu, l’amenant à se dé « passer » par le fait de trouver la personne avec qui l’on veut évoluer. Il est l’équilibre qu’une personne recherche pour continuer à avancer. Il peut nous pousser à faire certaines choses que nous ne ferions pas habituellement : l’amour peut changer une personne. L’amour, c’est ce qui nous permet de savoir qui nous sommes vraiment. C’est peut-être le sens ultime de l’amour que de nous obliger à sortir de nos limitations et de notre égoïsme. Quitte à briser parfois les repères de ceux qu’il fascine et ravit à eux-mêmes… Aimer, c’est accepter, à des degrés variables, d’être remué, bouleversé, transformé, parfois aussi rassuré, comblé, transcendé. La sympathie ou l’amour ne sont alors que le prétexte pour sortir de nous-mêmes et participer d’un mouvement qui échappe à notre analyse consciente.

Lubomir Lamy*

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